Le mouvement mutualiste trouve ses origines dans les premiers dispositifs d’entraide et de solidarité du monde ouvrier.
Au XVIIème siècle apparaissent les sociétés de secours mutuel. "Mettre un frein à la misère et à la précarité" qui frappent le monde ouvrier est le moteur de leur action.
Les premières organisations servent aux paiements des frais d’enterrement.
Puis elles constitueront des fonds permettant de financer les jours de grève, pour finalement s’étendre à la protection chômage et à la santé.
Adoptée le 1er avril 1898, la Charte de la Mutualité place les sociétés de secours mutuel au cœur du dispositif de protection sanitaire et sociale. Elle permet notamment la mise en place d’œuvres sanitaires et sociales, de dispensaires de soins, de pharmacies, et dote le mouvement d’outils financiers.
Enfin, elle reconnaît à la Mutualité le rôle qu’on lui connaît aujourd’hui : être un acteur d’intérêt général dans la mise en place d’une protection volontaire, ne relevant ni de l’Etat, ni du marché.
![]() | ![]() |
![]() |
L'entreprise naît en 1960 de la volonté de quelques mutualistes qui souhaitent créer des services que leurs seules mutuelles ne peuvent mettre en place.
En 1965, les centres de santé dentaire et les centres optiques de Saint-Brieuc et Lannion sont créés, et les conventions de tiers payant avec les pharmaciens et les cliniques du département.
La Mutualité Française Côtes d'Armor se caractérise par sa capacité d’innovation.
Plusieurs dispositifs innovants ont été repris dans d’autres départements.
Acteur de santé publique reconnu, la Mutualité Française Côtes d’Armor veut faciliter l’accès à la santé, et lutter contre les inégalités.
La FNMF édite le
Musée de la Mutualité,
un site internet pour découvrir l'histoire passionnante du mouvement mutualiste du XVIIème siècle à nos jours.